Depuis 2 semaines, nohm et moi passons nos week-ends à jardiner. Ou plutôt, il bêche, pioche, creuse, souffre du dos… et je creuse, plante, comble, engraisse, mulch… et je souffre du dos aussi. *rire* Les déboires du jardinier du dimanche, comme on dit !
Mais si nous suons depuis 2 semaines seulement, le verger-potager a vu le jour cet hiver, sous forme de croquis. Il est une idée qui a mûri pendant la mauvaise saison… comme, à une époque pas si lointaine, on profitait du repos forcé de l’hiver pour faire de l’artisanat et créer des choses… Bref ! Les premiers croquis étaient flous et ont évolué, mais l’idée de base était là.
Mais si nous suons depuis 2 semaines seulement, le verger-potager a vu le jour cet hiver, sous forme de croquis. Il est une idée qui a mûri pendant la mauvaise saison… comme, à une époque pas si lointaine, on profitait du repos forcé de l’hiver pour faire de l’artisanat et créer des choses… Bref ! Les premiers croquis étaient flous et ont évolué, mais l’idée de base était là.
D’abord, pourquoi un verger-potager ?
- En premier pour une raison d’économie d’espace. Nous ne sommes pas à plaindre avec presque 2ha, mais l’espace cultivable est une chose précieuse. Comme la pouliche fait des dégâts dans les fruitiers (et surtout elle mange toutes les pommes sans nous en laisser !), elle n’a pas le droit d’y aller pendant plusieurs mois par an… Le verger deviendrait alors une friche enherbée, conquise par les ronces, sans autre intérêt que des fruits quelques mois par ans. Par contre il faudrait lutter contre les ronces à coups de cisailles et de sécateurs… Bof… Autant utiliser tout cet espace disponible pour nous !
- Ensuite parce que les plantes « aiment » les autres plantes. Vous ne vous êtes jamais baladé dans la campagne, et vu comme des systèmes complexes (taillis…) semblaient en bonne santé ? C’est parce que les plantes peuvent cohabiter, sur différents étages (hauteurs) sans se gêner. Au contraire, ils se profitent les uns aux autres. Par exemple les arbres protègent les plus petits des rayons du midi ; ils tirent aussi l’eau des profondeurs du sous-sol. Les plantes rampantes évitent que l’eau présente en surface du sol ne s’évapore pour rien. Les racines (patates, carottes…) ameublissent le sol. Les légumineuses (haricots, pois, trèfle…) enrichissent le sol en azote… L’agroforesterie consiste à construire un système de ce genre.
Ensuite il a fallu mettre en œuvre.
- Nous avons voulu garder un maximum de plantes existantes. Elles sont des « cadeaux » qui venaient avec le terrain, en quelque sorte. Nous avons dont une vénérable et imposante aubépine, des lilas envahissants qui se font excuser en fleurissant abondamment, des touffes de fleurs dont je ne connais pas le nom (mais qui sont très jolies !)… Nos lits cultivés et tous les nouveaux arbres viennent s’intercaler dans ce qui existe déjà.
- Les lits cultivés sont orientés nord-sud, ce qui les rend « en diagonale » par rapport au chemin de circulation principal… côté nord du chemin, pas de soucis, mais pour accéder à la partie sud, il aurait fallu faire des « manœuvres » inconfortables… Le motif « en arêtes de poisson » a évolué pour devenir plus complexe. Pour rendre la chose « élégante », nous avons décidé de faire des motifs de triangle qui ne contiendront que des vivaces, ou des plantes pour faire des graines… Ainsi ces mini-lits seront exploités, même s’ils ne sont pas aussi « pratiques » (par leur petite taille et leur forme) que les autres.
- Les arbres déjà présents ne sont pas touchés ; ils sont rajeunis par un petit élagage (histoire de les débarrasser du bois mort) ; mais ils ont passé tellement d’années sans taille que je n’imagine pas leur « rentrer dedans » en taillant trop. Ils donnent généreusement, alors je ne vois pas au nom de quoi on irait les embêter. ^_^
- Les nouveaux arbres sont installés à 5m de tous les autres, comme une nouvelle plantation. Cette distance donne assez d’air pour tous, laisse passer le soleil… en même temps elle exploite au maximum l’espace disponible. Comme je l’ai déjà dit, nous sommes chanceux d’avoir autant de place, mais il ne faut pas la gaspiller…
Et puis ce n’est pas le tout d’y penser, de faire des dessins… il faut s’y mettre !!
Pestant contre les manches « pour nains », nous tenant les reins, nous avons commencé à avancer. D’ailleurs on avance beaucoup moins vite qu’on ne le voudrait… mais entre les outils aux manches trop courts, les voyages de crottin à faire avec la petite brouette, les plantations à soigner une par une…
Heureusement, ce qui est fait a fière allure, et donne envie de continuer !! Les framboisiers bourgeonnent, les fraisiers s’étalent et grandissent à vue d’œil depuis le lendemain de leur plantation…
Dans la maison, les graines germent. Déjà, les plantules prennent l’air la journée pour commencer un début d’endurcissement. Dans une semaine et demi, elles iront dehors pendant la journée pour devenir « des dures ». Après les saints de glace (15 mai), elles seront transplantées dehors, protégées des gelées potentielles pas des mini-serres. Evidemment nous respecteront les rythmes des unes et les autres : les plantes les plus rustiques seront transplantées dès les saints de glace, les autres attendront encore un peu à l’abri avant d’entrer dans « le grand monde ».
Des photos à venir sous peu !!
Pestant contre les manches « pour nains », nous tenant les reins, nous avons commencé à avancer. D’ailleurs on avance beaucoup moins vite qu’on ne le voudrait… mais entre les outils aux manches trop courts, les voyages de crottin à faire avec la petite brouette, les plantations à soigner une par une…
Heureusement, ce qui est fait a fière allure, et donne envie de continuer !! Les framboisiers bourgeonnent, les fraisiers s’étalent et grandissent à vue d’œil depuis le lendemain de leur plantation…
Dans la maison, les graines germent. Déjà, les plantules prennent l’air la journée pour commencer un début d’endurcissement. Dans une semaine et demi, elles iront dehors pendant la journée pour devenir « des dures ». Après les saints de glace (15 mai), elles seront transplantées dehors, protégées des gelées potentielles pas des mini-serres. Evidemment nous respecteront les rythmes des unes et les autres : les plantes les plus rustiques seront transplantées dès les saints de glace, les autres attendront encore un peu à l’abri avant d’entrer dans « le grand monde ».
Des photos à venir sous peu !!
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